Paris, 14 mars (Reuters) – La compagnie d’électricité française EDF (EDF.PA) Lundi, il a de nouveau mis en garde sur ses perspectives de bénéfices pour 2022, affirmant qu’il perdrait ses objectifs financiers car le marché devait vendre de l’électricité à un prix inférieur et en raison d’une production nucléaire plus faible.
L’EDF, contrôlé par l’État, dont les actions ont chuté de 3%, voit désormais les contrôles des prix de l’énergie français affecter ses bénéfices 2022 d’environ 10,2 milliards d’euros (11,2 milliards de dollars) par rapport aux intérêts, impôts, amortissements et dette (EBITDA). Plus de 8 milliards de dollars dans les estimations précédentes.
Le gouvernement, qui détient plus de 80% d’EDF, a augmenté la quantité d’électricité d’EDF plus tôt cette année, obligeant les électeurs à vendre à des concurrents à des prix inférieurs, car les coûts de l’énergie sont un problème majeur avant l’élection présidentielle d’avril. Lire la suite
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Un arrêté gouvernemental daté du 11 mars a confirmé lundi à EDF que l’application devrait désormais vendre 120 térawattheures (TWh) à des concurrents, ajoutant 20 TWh au total précédent.
EDF a réévalué l’impact d’une faible production nucléaire, affirmant le 11 mars que la victoire de l’EBITDA serait désormais d’environ 16,16 milliards sur la base des prix à terme 2022.
A 11h56 GMT, l’action EDF a chuté de 2,1%, perdant plus de 15% jusqu’à présent cette année.
Les analystes de JPMorgan ont écrit dans une note que « le marché du gaz tendu a poussé les prix de l’énergie à des anomalies par crainte d’une crise Russie/Ukraine, avec EDF au pire de l’histoire ».
EDF a maintenu son objectif 2023 entre dette nette et EBITDA autour de 3, mais a déclaré qu’il serait difficile à atteindre, notamment en raison de l’impact de la guerre en Ukraine.
Il a déclaré que « la capacité de l’équipe à atteindre ces objectifs » serait affectée par l’ampleur des risques et ses travaux sur la lutte contre la corrosion dans son parc nucléaire français.
« De plus, dans le contexte actuel, il est difficile de quantifier les implications du conflit ukrainien et les tensions géopolitiques associées à toutes sortes de dangers », a ajouté l’EDF.
Le mois dernier, le gouvernement a annoncé qu’il dépenserait environ 1 2,1 milliards en FED pour réduire les difficultés financières causées par les réacteurs hors ligne et les contrôles gouvernementaux des prix sur les ventes d’électricité.
L’émission de droits est destinée à aider EDF à combler les lacunes de son bilan cette année et l’année prochaine et à maintenir sa cote de crédit, ont déclaré les dirigeants.
« Nous espérons qu’il en faudra plus : plus de capitaux seront nécessaires, surtout compte tenu de la renaissance du nucléaire annoncée par le gouvernement français », ont ajouté les analystes de JPMorgan.
(1 $ = 0,9132 euros)
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Rapport de Tassilo Hummel ; Rapport supplémentaire de Dominic Vidalan ; Montage par Richard Lough, Edmund Blair et Emilia Sithol-Modris
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